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Spitzkoppe

  • aux4campsdumonde
  • 12 janv. 2020
  • 3 min de lecture

De Swakopmund, la route est courte jusqu'à Sptizkoppe.il s’agit d’un massif rocailleux perdu au milieu d’une plaine, et qui culmine quand même à 1700m.

Nous réservons un emplacement camping dans le massif, assez isolé, et sauvage. Nous y arrivons en milieu de journée et, après avoir déjeuné, nous partons parcourir l’endroit. Nous croisons juste à côté de notre emplacement un dik-dik des montagnes, trop mignon.

Nous allons notamment voir les “bushmen painting”, des peintures rupestres dessinées sur les murs de cavernes par les hommes vivants dans le bush. Un guide attend sur place pour nous emmener les voir. Il nous explique alors leur histoire et leur signification. Ils vivent au sein de la nature sauvage et chassent pour se nourrir. Leur peinture sert à indiquer la sécurité du lieu pour les groupes suivants qui passeraient par la, mais aussi quels animaux ils ont vu dans le coin et où se trouve l’eau. Notre guide est très intéressant et nous montre également lla langue qu'ils utilisent et qu’il sait également parlé. Ils utilisent pour cela différents claquements de langue qui, juxtaposé à différents mots, donne un sens différents au mot. Ils nous récitent une chanson dans cette langue et on est ébahi. On a du mal à comprendre comment ils arrivent à parler et claquer presque simultanément la langue. Le tout est assez joli.

Il souhaite ensuite nous emmener dans la réserve pour aller voir des zèbres et peut être des léopards mais malheureusement, les portes sont déjà fermées. On se quitte donc et partons vers une piscine naturelle. Des creux dans la roche recueillent l’eau. Il est presque possible de se baigner mais les centaines de têtards qui y sont ne nous donne pas très envie. On se contente de tremper les pieds.


Nous retournons vers le campement et nous apprêtons à aller observer le coucher de soleil. Un point en particulier est recommandé et on grimpe sur les rochers pour avoir une vue plus en hauteur. Il y a même une petite arche qui nous rappelle bien des paysages de l’ouest américain ! On est bien installé ici et on regarde le soleil se coucher petit à petit sur un autre massif au loin. C’est un beau coucher de soleil également. Les roches se teintent de rouge au fur-et-à-mesure.




C’est l’un des très bons endroits en Namibie pour observer les étoiles, et effectivement c’est un beau ciel. Mais on aura vu mieux au début de notre séjour. Cela dit, toujours pas de voie lactée… Le lendemain, nous quittons spitzkoppe pour un autre massif, celui de Brandberg. On souhaite y aller parce qu'on peut y voir les éléphants du désert. C’est une sous-espèce à part qui s’est adapté au milieu aride et désertique. Malheureusement, lorsque l’on arrive et demandons à la lodge ou nous sommes pour faire un safari et aller les voir, ils nous informent qu'ils sont partis beaucoup trop loin d’ici, à plus de 4h de route de la. Dommage, il n’y a pas vraiment d’autres choses à faire ici mis à part retourné voir des peintures rupestres. Nous avions repéré des spots de campement sauvages juste à côté des lodges mais après avoir tourné très longtemps et essayé, on abandonne, il y a tellement de bouses que les mouches sont hyper nombreuses. On y aura quand même vu une trop jolie petite antilope.

Nous décidons donc de prendre un campement à la lodge et de rester profiter de la piscine. On aura fait ce détour pour rien mais tant pis. Infos pratiques :

- Le campement a spitzkoppe coûte 200$N par personne. Il n’y a pas de douche mis à part vers le restaurant, non accessible à pied, et des toilettes sèches sur l’emplacement. - Près de Brandberg, il y a la white lady lodge don't les emplacements de camping coûte 190$N par personne

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