Bwabwata national park
- aux4campsdumonde
- 17 janv. 2020
- 4 min de lecture
Au départ d’Etosha, la route est très longue pour arriver jusqu’au début de la bande de Caprivi, nouvellement appelé Zambezi région. Il nous a fallu 6h de route et les arrêts essence et course pour arriver jusqu'au campement de Ngepi, au bord du parc national de bwabwata. Le camping est top avec très peu de monde, en bord de rivière, des douches plein air entourées de nature et des toilettes en haut d’une tour avec vue sur la campagne ! On y arrive tard, juste le temps de s’installer et manger. Il fait noir, on entend des bruits d’hippopotames sans trop être sûr ni savoir où ils sont.
Le matin, nous nous levons tranquillement, un peu plus tard histoire de se reposer après tous ces levers matinaux à Etosha. Nous partons en voiture découvrir le parc national, la partie sud appelée Mahango area. Le parc paraît petit mais la vie y est tellement abondante qu'on s’arrête sans cesse. On y voit des impala, zèbres mais aussi de nouvelles espèces comme le red lechwe (antilope) , un buffle, un babouin et d’autres magnifiques oiseaux.





On y voit enfin d’autres éléphants mais d’assez loin et derrière des arbres. On en croise quand même 4 au total ! On y passe donc pas loin de 4 heures, avant de retourner à notre campement. Depuis notre remontée vers le nord du pays, il pleut tous les jours, souvent en fin d’après-midi ou dans la nuit. C’est pas bien agréable parce qu'on doit souvent s’abriter et qu'on a eu des fuites de tente… Ce soir là, c’est barbecue mais sous la pluie.
Au matin suivant, nous avons réservé une virée en mokoro (pirogue traditionnelle) sur le fleuve de l’Okavango. Nous rencontrons nos guides et montons à bord de ces longues et fines barques. Cela ne semble pas stable mais notre guide nous dit que les accidents sont très rares. Nous voilà plus ou moins rassurés. Nous longeons le bord de la rivière où l’eau est peu profonde pour ne pas tomber sur les hippo. D’ailleurs nous les voyons pas bien loin, haut de la tête en dehors de l’eau, qui nous regardent.

Nous voyons surtout plein d’oiseaux de bord d’eau : des hérons, des poules d’eau, des Martins-pêcheurs…



Notre guide nous montre également un gros crocodile qui est allongé sur la terre près d’un arbre couché. Il doit bien faire 4m de long ! Les plus gros atteignent 6m… Cette excursion nous fait un bien fou, ça change de la voiture, c’est calme et paisible. Nous passons le reste de l’après midi au campement, pour un peu de repos.
Le parc est tout en longueur, une première partie de l’autre côté de la rivière Okavango se visite aussi (Buffalo area) puis l’autre partie plus à l’ouest. Le lendemain, nous faisons donc la partie ouest. On longe globalement toute la rivière en passant par de la forêt. Pas d’éléphants pour cette fois mais une petite tortue trop chou, un singe aux couilles bleues, un magnifique aigle pêcheur et une petite famille de phacochère venue s’abreuver. C'est d'ailleurs assez marrant parce que tous les africains appellent aussi les phacochères "pumba". "Regardez, un pumba sur votre gauche !"





Sur la route pour traverser le parc, de nombreux panneaux “attention éléphants” sont affichés et il faut rouler à 80km/h. On comprend pourquoi lorsqu'on voit une voiture de l’autre côté de la route faire marche arrière. Et là, en regardant à droite, plusieurs éléphants. Un, deux, cinq, dix… non un troupeau d’au moins 25 ! Et il y en a encore un peu plus loin qui courent déjà dans la forêt créant un nuage de poussière et cassant des branches d’arbres. Il doit y en avoir une cinquantaine au total ! C’est impressionnant ! Et on est content qu'ils partent en courant dans l’autre sens, il vaut mieux pas être sur leur passage.

Nous prenons un camping en dehors du parc à l’est. Nous avons choisi un camping communautaire, tenu par des locaux noirs et dont l’argent est réparti dans le village. D’après les avis Ioverlander, il était en fonction mais lorsqu’on arrive on voit bien que c’est pas bien opérationnel. Cela dit, l’endroit est très sympa, au bord de la rivière avec les hippos dans l’eau et pas mal de roseaux. Le gérant nous dit qu'on peut rester là, c’est presque un camping sauvage, il n’y a pas de toilettes ou douches et la vue est top.

Nous partons le lendemain pour la partie est du parc. Cette fois, on voit encore une fois une nouvelle espèce d’antilope (reedbuck) et un oiseau encore très bizarre.


Nous quittons le parc à la mi-journée pour faire la route jusqu'à la ville de Kasane, qui se situe au Botswana. On a donc un changement de pays à effectuer, par voie terrestre pour changer. On doit traverser une petite partie du parc de Chobe pour arriver à Kasane. C'est la que nous apercevons d’autres éléphants sur la route, et surtout c’est des femelles et il y a de tout petits elephanteaux avec elles. C’est adorable. Elles ont traversé juste devant la voiture, il a fallu qu'on recule. Du coup, pour repartir, on a avancé doucement en s’écartant du bord de route mais quand même on devait être trop près pour elle, elle a soufflé un coup avec la trompe et soulever de la poussière avec le pied. On a donc appuyer plus sur l’accélérateur pour partir rapidement. Ces bêtes là arrivent à mettre un bon coup de pression.

Infos pratique :
- On recommande Ngepi camp à Divundu qui est un super campement en bord de rivière avec des sanitaires plein air très originaux. On entend les hippo depuis la tente. Le prix est de 180$N par pers.
- Chaque entrée du parc est payante, il faut payer à Mahango area puis a Buffalo area puis a la dernière. C’est absolument pas cher : 42$N par pers.
- Pour entrer au Botswana, il n’y a pas de visa. Par contre pour la voiture, il faut payer 105pula de frais pour pouvoir rouler sur les routes.
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