Parc national de la Mauricie
- aux4campsdumonde
- 9 août 2019
- 4 min de lecture
C’est parti pour un road trip d’une dizaine de jours au départ de Montréal et dont la première étape est le parc national de la Mauricie.
Pour la location de voiture, on était parti à la base sur une location via rentalcar mais les prix à cette saison ont plus que doublés. On a alors découvert un site de location entre particulier, Turo, qui fonctionne comme drivy en France. Le contact avec le loueur était très bon, on pourra donner notre avis plus en détails à la fin de la location. En tout cas, sacrée économie par rapport à une location chez un professionnel à cette période et assurance incluse !
L’arrivée dans le parc se fait en fin d’après midi, on installe la tente juste avant une petite pluie !

On part également sur les deux belvédères les plus proches pour se mettre en condition. Notre première soirée se déroule tranquillement mais froidement. Au réveil, on est surpris par la température (inférieure à 10°C) et suite à la canicule en France, c’est pas évident de s’habituer rapidement. Le petit déjeuner se fait donc en pantalon, polaire et softshell, capuche sur la tête !

Le réveil était matinal (6h) mais avec le lever du jour, pour entamer une randonnée assez tôt et ainsi éviter le monde et être au calme pour espérer voir des animaux. On part donc pour une boucle initialement de 4h vers le lac Solitaire. On est de suite immergé dans la forêt dense, tantôt de feuillus, tantôt de conifères. Ça grimpe un peu, mais rien d’insurmontable. On arrive au bout d’1h30 au lac Solitaire et tout motivés que nous sommes, nous décidons de rallonger le parcours en empruntant le sentier qui mène vers d’autres lacs. On passe donc à tour de rôle le lac Benoît, le lac Pimbala et le lac aux chevaux.



On pique-nique façe à un point de vue surplombant le lac aux chevaux entouré de sa dense forêt. On a adoré cette rando, les lacs sont très paisibles, avec absolument aucun bruit hormis quelques cris d’oiseaux. On aura seulement aperçu 2 écureuils… Tant pis. Par contre, on aura vu suffisamment de moustiques : 23 piqûres en 1 journée pour Michel. Malheureusement, le mélange d’huiles essentielles n’aura aucun effet sur les moustiques tigres. Même le répulsif tropical les repousse pas complètement, ils arrivaient à trouver des brèches ! Finalement, cette rando nous a pris près de 7h, 13km et 960m de dénivelé. On rentre quand même bien fatigué.
S’en suit une routine du soir qui s’installe : on cherche le WiFi au chalet de service, on fait notre popote, la vaisselle et la douche. Ça nous amène à un dodo de plus en plus tôt !
Le deuxième réveil est tout aussi matinal puisqu’on se dirige vers un parcours plus connu du parc : les chutes Waber. On a décidé de le faire un lundi en pensant qu’il y aurait moins de monde. C’est plutôt calme le matin (même pas une vingtaine de personnes au chute), mais clairement à éviter selon nous l’après-midi (déjà le double au chute en partant vers 14h et tout un tas de personnes croisées sur le chemin du retour).
Le parcours se fait en 1h de canot sur le lac Wapizagonke puis 1h de randonnée. C’était notre première expérience à canot et on a carrément adoré. On s’arrêtait de pagayer toutes les 5 minutes pour apprécier le calme ambiant. On passe un passage plus réduit où un castor avait construit un barrage.

Les chutes Waber valent le détour. Elles nous ont parues hautes et ça nous a fait un endroit sympa pour pique-niquer. Il fallait qu’on se baigne au moins une fois, c’était donc l’endroit propice. L’eau est très très froide, la baignade revigorante et le séchage au soleil très apprécié.

Le retour se fait tranquillement. On s’arrête au belvédère “le Passage” qui donne une vue surplombant le lac Wapizagonke dans toute sa longueur.

Le 3ème jour à été en bonne partie réservé à des tâches diverses et variées moins passionnante mais nécessaire pour un voyage de cette durée : lessive, course, recherche de wifi. On aura quand même participé à un atelier organisé par une naturaliste sur le castor. On aura appris plein de choses et surtout repéré des huttes que l’on aurait jamais vu sans le guide.
Infos pratiques :
- Voiture prise via le site Turo, assurance la plus complète incluse (zéro franchise) pour un total de 373€ pour 12 jours.
- Pour les glacières, il n’y a pas d’autres choix que d’acheter des sacs de glace au camping. Les sacs font 2,7kg et coûtent 4$. Pour les petites glacières c’est pas évident et heureusement qu’on avait peu de chose dedans. On ne peut pas faire réfrigérer des pains de glace, ce qui aurait été plus économique.
- L’entrée dans le parc nécessite des frais journalier et par personne : 7,80$
- La location d’un canot à la journée coûte 57$
- Les frais de nuitée au camping avaient augmentés entre 2018 et 2019, ils sont de 28$ taxes incluses. Le camping est tout confort : beau chalet sanitaire, chalet d’accueil avec WiFi (très capricieux cela dit), des robinets d’eau tous les 10m… lorsque l'on a réservé notre emplacement sur le site des parcs du Canada, ils indiquaient une intimité pauvre. Par rapport au camping français qu'on a pu faire, c'était plutôt très privatif selon nous (15m de forêts entre chaque emplacement).

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