Le désert du Namib
- aux4campsdumonde
- 9 janv. 2020
- 5 min de lecture
Nous avons presque 6h de route du nord d’Aus pour nous rendre à Sesriem. Et la route est magnifique : au loin on commence à apercevoir les dunes du désert du Namib et l’on passe par des zones plus ou moins boisées. Tout ça reste quand même très désertique et sec. C’est du coup l’habitat idéal pour beaucoup d’animaux peu dépendant de l’eau. On aperçoit donc nos premiers oryx, très joli et très peureux. Ils sont souvent sur la route, malgré les barrières de chaque côté. Lorsqu'on approche ils prennent peur et s’enfuit en courant, chargeant dans les clôtures, un d’eux à même fait un salto arrière.


Un peu plus tard, on rencontre un petit troupeau de springbok, de petites antilopes. À chaque fois que l’on rencontre une nouvelle espèce d’animal, on lit le livre que nous a fournit notre loueur de 4x4 qui nous donne beaucoup d’informations sur l’animal, sa biologie, sa façon de vivre…

C’est le tour des autruches de nous surprendre en bord de route. Parfois, on voit une tâche noire au loin, mais la on regarde une autruche passée tranquillement à côté de nous, au milieu de nul part. Ce pays est quand même dingue pour ça !

Et enfin, on croise quelques zèbres, pas vraiment blanc et noir mais plus marron et noir à cause de toute la poussière et du sable volant dans l’air.

Nous arrivons à Sesriem, une petite bourgade aux portes du désert du Namib, dans l’après-midi. Nous prenons un emplacement de camping, tout privatif et avec abri. Heureusement, parce qu'il fait chaud, très très chaud. Le vent se lève en plus, et il est chaud. Un climat pas facile à vivre donc. On reste donc à l’ombre pour le reste du temps, régler quelques affaires sur internet… Nous nous levons aux aurores le lendemain afin de nous rendre dans le désert pas trop tard et ne pas trop souffrir de la chaleur. Nous rentrons donc dans le parc national du namib-naukluft, au départ passant par des plaines rocailleuses et désertes hormis quelques oryx par ci par la. Puis, nous approchons des dunes, orangées et immenses. Les paysages sont splendides, les arbres paraissent si petits par rapport à ces grandes dunes. On s’enfonce jusqu'au bout de la route vers les “vlei” (=vallée). La fin est de la piste de sable, avec certains passages bien recouvert de sable. Seuls les 4x4 y sont autorisés. On passe plutôt bien après avoir dégonflé les pneus, et on expérimente joyeusement notre première piste en mode 4x4. On vient jusqu'ici pour voir essentiellement la deadvlei, ou vallée morte. Il s’agit d’un ancien lac salé asséché, dont le fond est blanc donc avec quelques arbres morts toujours debout. Tout ça est entouré d’immenses dunes oranges. Ce décor est improbable. Il est 10h passé lorsqu'on arrive et déjà il fait chaud. On marche dans le sable pour arriver jusque là et c'est déjà bien chaud au sol, mauvaise idée d’avoir gardé les tongs pour Claire. On se balade donc autour des arbres, il n’y a plus trop de monde à cette heure, on peut donc prendre de jolis photo tranquillement.


On part ensuite voir la sossusvlei dont le nom est connu mais qui est bien moins impressionnante. Le nom est plutôt associé au lieu où l’on peut trouver la deadvlei plutôt qu’a cette vallée en elle-même. Il n’y a d’ailleurs presque personne. On est presque à l’heure du midi, il fait maintenant trop chaud alors on ne s’y attarde pas. Après un petit pique-nique entouré d’oiseaux, nous rentrons au campement. On aura pas le même cette fois, on sera moins bien abrité, seulement plus ou moins à l’ombre d’un arbre. Il y a également une piscine, dont l’eau est étonnamment très très fraîche ! Ça fait sacrément du bien. Même principe pour notre 2e jour sur place, nous nous levons tôt pour nous rendre sur l’une des plus grandes dunes au monde. Le désert du Namib est en effet connu pour être le plus vieux désert du monde mais également posséde les plus grandes dunes. On grimpe donc la dune 45, devant laquelle on était déjà passé la veille. On est bien content d’avoir mis les chaussures de randonnée, ça permet de bien moins s’enfoncer dans le sable et donc de grimper en s’épuisant moins. La plupart vienne au lever du soleil, ce qui doit être formidable mais il faut pour cela loger dans le parc et payer un camping qui est beaucoup trop cher pour ça. L’avantage de venir plus tard, il y a plus grand monde. Et puis de toute façon, le ciel est tout gris ce jour-là, on a même de la chance d’avoir pu prendre une photo avec un peu de soleil.

On aura croisé quelques personnes mais on aura été tout seul un bon moment. On a observé la vue d’en haut une bonne demi heure, espérant notamment le retour d’un brin de soleil, en vain. On a ensuite dévalé la pente en courant, le sable amortit la descente. C’est assez fun!

Sur la route, on prend en photo une ou deux autres dunes au loin, lorsqu'il y a un petit rayon de soleil. Normalement, au petit matin, le soleil bas permet d’avoir des photos magnifiques avec un côté éclairé et un côté sombre. Mais ça sera raté pour cette fois. Cela dit, ces paysages sont quand même totalement inhabituels pour nous et très beaux.

Nous quittons Sesriem et s’arrêtons dans un camping sur la route plus au nord. Nous cherchions surtout un bon WiFi, chose peu courante ici. On a accès en plus à la piscine et on est totalement seul dans le campement, à entendre des chacals et à observer un immense troupeau de springbok au loin, au moins une cinquantaine ! Par contre, on a le droit à une tempête dans la nuit, faisant bouger le véhicule et vibrer notre bache de tente dans tous les sens. Cela nous empêche carrément de dormir, on part alors avec nos matelas et duvets dans un emplacement de douche pour le reste de la nuit…
Infos pratiques :
- Il n’y a que de la piste sur l’ouest du pays. Toute la route entre Aus et Sesriem se fait donc sur de la piste. Recommendations des loueurs de 4x4, pas plus de 60km/h, les limites sont pourtant fixées à 80 voire 100 selon les pistes, à adapter selon la qualité de la piste.
- Camping Oasis à Sesriem : juste à la porte, 240$N/pers pour un emplacement privatif, 165 pour un emplacement commun, tout à fait suffisant. Bien meilleure alternative que le camping du parc qui coûte pas loin de 500$N/pers…
- Entree dans le parc national : 170$N au total pour 2 avec une voiture.
Attention pour la conduite dans le sable, si vous restez embourbé, on vous proposera de vous aider à sortir votre voiture de la, mais on vous dira pas que ça vous coûtera 100$N.
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