La traversée de l'île de Florès
- aux4campsdumonde
- 9 janv. 2020
- 6 min de lecture
Nous trouvons un minibus pour nous mener de Labuan Bajo à Ruteng. Pour pas cher nous sommes plutôt bien installés avec la climatisation. L'île étant montagneuse, les routes sont sinueuses et deux locaux ont été malade pendant le trajet….Les pauvres !
Après 4 heures de trajet nous arrivons à Ruteng et le chauffeur nous dépose à 1km de notre homestay. Nous marchons avec nos sac à dos jusque là bas et chaque personne et véhicule que l'on croise nous saluent joyeusement ! C'est très agréable ! Arrivés à notre homestay, on est super bien accueillis, posons nos affaires, louons un scooter et partons manger non loin de là. Durant notre repas on voit le temps se dégrader fortement. Nous avons d'aller voir les rizières en forme de toile d'araignée, nous espérons que le temps ne va pas nous contraindre d'annuler. Sur la route d'où nous pouvons avoir accès aux rizières, un jeune garçon nous fait signe que c'est là. Ses parents tiennent en fait le passage vers le point de vue et le jeune nous sert de guide. On suppose qu'il y en a d'autres comme ça car on croisera d'autres jeunes avec des touristes plus haut. Le point de vue est superbe, il y a deux raisons pour lesquels ces rizières sont formées comme cela. La première c'est qu'il s'agit de leur forme traditionnelle, c'est à dire (en imaginant) que si l'on tire vers le haut le centre de la rizière, vous obtiendrez la forme pointu du toit de leur maison ancestrale. La deuxième, c'est qu'il est plus équitable de répartir les terres des paysans de cette manière.

Une fois la visite terminée nous reprenons la route en direction du village traditionnel de Ruteng. On y trouve des maisons typique de leurs ancêtres, un habitant nous fait un petit cour d'histoire, sur le roi et les gens qui y vivaient. C'est sommaire, car son anglais est limité mais quand même très instructif car le peu qu'il nous a raconté était compréhensible.

De retour au logement, on prend un repas préparé par notre hôte, il s'agit d'un poulet avec une sauce curry/coco accompagné par du riz évidemment et des légumes du jardin. Un délice !!! Le lendemain, une voiture vient nous chercher pour faire la route jusqu'à Bajawa. Nous prenons une autre vielle dame au passage, très gentille même si elle pipe pas un mot d’anglais. Le trajet dure 4h et le chauffeur nous dépose à notre hôtel, très excentré de la ville mais avec une superbe vue sur le volcan local Inerie.

Nous y avons une chambre très chouette et un staff plus qu’aimable encore une fois. Décidément, à Flores, les gens nous paraissent excessivement sympathique. Nous louons de nouveau un scooter pour aller visiter un village traditionnel du peuple Ngadha situé à 5 minutes de notre hôtel. De nombreux villages de la sorte existe encore dans le coin, celui-ci s’étant le plus ouvert au tourisme. On paye donc un droit de visite mais à notre plus grand regret, cela ne s’accompagne pas d’un guide. On erre donc dans le village en observant niaisement les maisons et les gens, qui ne parle pas anglais donc difficile pour échanger avec eux. On essaye quand même d’en apprendre un peu plus sur leur culture grâce à Internet, c’est quand même bien dommage.


Un détour par la ville pour retirer de l’argent puis nous retournons à l’hôtel. Au soir, lors de notre dîner, une employée nous propose un hébergement à notre prochain arrêt, chez un ami. Nous acceptons et faisons confiance. À nouveau, le trajet jusqu'à Ende se fait dans une voiture partagée avec une dame et son bébé de quelques mois et sa sœur. On est donc un peu serrée à l’arrière et il fait chaud. On a pas de clim. Plus les trajets avancent, moins on est confortable dans les transports.
On arrive enfin à Ende, mais qui n’est pas notre étape finale du jour puisque nous devons rejoindre la petite ville de Moni, à la base du volcan Kelimutu. La personne chez qui nous logeons à Moni nous a proposé de nous récupérer à Ende puisqu'il est sur place. Sauf qu'il est là pour réparer sa voiture, et quand il nous récupère, la réparation n’est toujours pas fini. On se retrouve donc à attendre dans la cour de son pote qui répare sa voiture à attendre pendant 1h. Puis il nous emmène à un autre garage pour faire changer ses pneus, puis à sa banque, puis prendre de l’essence et enfin on entame le trajet jusqu'à Moni. On y arrive en fin d’après midi et prenons possession de la chambre. Ah, et juste pour préciser, il a un look rasta, écoute du Bob Marley et a des dreads. Ça aura son importance pour la suite !
Au petit matin on part à 6h30 pour rejoindre le volcan Kelimutu en scooter. Il fait frais ! On est presque seuls sur la route et le paysage est très joli. Lorsqu'on arrive au sommet, on entame une petite marche pour rejoindre les cratères. Il y a en effet 3 cratères remplis d'eau, dont la couleur diffère suivant les minéraux qui s'y trouvent. Très peu de personnes sont présentes, moins d'une dizaine, ce qui nous permet de prendre quelques photos sans chercher à cacher les touristes et on se permettra même de se poser juste au dessus des deux lacs. Il s'agit du volcan le plus paisible que l'on ai fait, odeur de souffre très légère, pas froid et peu de monde. On reste donc 2 heures environ à comtempler ce paysage.


De retour au logement, on prend un petit déjeuner et notre hôte nous arrange le prochain transport jusqu'à la plage de Koka Beach. La voiture nous dépose en bordure de route au niveau de l'accès de cette plage et les locaux nous voyant débarquer, se mettent à appeler “Ricky !!!”. On reconnaît là le nom chez qui nous devrions loger selon notre précédent hôte. On découvre alors le logement le plus insolite que l'on ai fait jusqu’ici, une petite cabane en bambou avec juste un matelas à l'intérieur. Ricky est un original (encore un rasta d’ailleurs) ! Il a fabriqué toute sa “maison” en out-door de lui même. C'est dans l’ambiance bohème. On s'en va directement à la plage pour y manger puis profiter du soleil et de l'eau… Et du plastique ! En effet, nous sommes hors saison et la plage n'est pas nettoyée régulièrement, ce qui laisse apparaître les dessous des plages paradisiaque. Du plastique dans l'eau qui vient se coller au corps et qui fini par s'échouer sur la plage. C'est bien dommage !

Après quelques heures passées là, nous rejoignons Ricky pour participer à la préparation du dîner avec lui. Il nous apprend sa recette de la sauce peanut sambal tout en mangeant des bananes fries. Ce qui accompagnera la sauce, ce sera un succulent poisson grillé au barbecue. La soirée est très sympa, nous échangeons beaucoup avec Ricky, puis vient l'heure d'aller se coucher. Malheureusement nous tomberons malade pendant la nuit, mais nous ne savons pas pourquoi. Il fallait bien une fois !


Au lendemain Ricky nous appel un chauffeur (aussi un rasta) pour nous mener à Maumere, cette fois ce sera en voiture privée. On a jamais vu une aussi grande concentration d’adeptes de Bob Marley qu’ici, mais ça va bien avec la mentalité des gens de cette île, qui sont particulièrement cool et ultra accueillant. Nous avons réservé depuis plusieurs semaine déjà notre hébergement là bas. On a décidé de se faire plaisir dans un eco-resort, dans un bungalow vue sur mer.

Notre programme est léger, snorkeling depuis la plage, lecture, jeu de carte et massage. Le spot de snorkeling nous a surpris par sa beauté. Il faut beaucoup s'éloigner de la plage mais les poissons et coraux sont très nombreux. Une partie avait été détruite lors du tsunami de 1992. On a eu du mal pour trouver un massage parce que ce n'est pas chose courante ici. On trouve le seul SPA et dema dons un massage typique de florès. Ce sera une torture pour Claire, tellement la pression était forte malgré une remarque de sa part. Le massage de tête consiste quand même à tirer les mèches de cheveux une par une !! Où est le plaisir ?
Pour conclure sur Maumere et notre hébergement, celui ci nous a fortement plu. Le personnel est aimable, le petites touches d'attention sont agréables et la nourriture y est bonne !
Infos pratiques :
- Il existe des compagnies de transports sur la trans flores. Nous avons régulièrement pris “gunung mas” avec un mini bus mais souvent des voitures partagées. On est toujours mieux installés que dans les “bus” locaux et ça coûte entre 100 et 150k par personne selon le nombre de kilomètres.
- L’entrée dans les villages traditionnels coûte 25k par personne et malheureusement il n’y a pas de guide, il vaut mieux se renseigner en dehors pour en prendre un, ce qui aurait été bien mieux selon nous.
- L’accès au kelimutu nécessite de payer les frais d’entrée du parc national qui sont de 150k par personne + 10 pour le scooter
- On recommande fortement le Coconut beach garden resort à Maumere pour 60€ par nuit.
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