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Chiang Mai

  • aux4campsdumonde
  • 15 déc. 2019
  • 7 min de lecture

Pour nous rendre à Chiang Mai, ça aura été un peu compliqué. Nous devons prendre un premier bus pour Sukhothai, y passer une nuit, puis prendre un second bus le lendemain pour notre destination finale. Pendant notre premier trajet nous faisons la connaissance de Français qui logent au même endroit que nous à Sukhotai. Ils sont sympa, nous prenons un apéro ensemble et échangeons sur nos voyages respectifs. Notre arrivée à Chiang Mai se fait en fin d’après-midi. Nous passons devant le “Night Bazaar” qui est animé et arrivons peu de temps après à notre logement. Nous trouvons un petit bouiboui de rue qui vend des brochettes grillées. Ce sera suffisant pour notre premier soir.

Notre première journée à Chiang Mai est consacrée à la visite du centre ville. Nous commençons par le temple Wat Chedi Luang où Claire ne peut pas rentrer dans l’un des temples car c’est une femme…


On mange notre premier Khao Soy à côté du temps, une recette typique du Nord de la Thaïlande fait de nouilles dans une sauce au curry...Excellent! On poursuit notre visite de temples par Wat Phra Singh avec un édifice tout en or. Ça éblouie presque les yeux. On y croise également un moine qui parle de sa profession et avec qui les passants peuvent échanger.


Nous souhaitons trouver une randonnée à faire dans la partie nord de la région. Beaucoup de tours existent mais pour la partie sud, et les activités ne nous conviennent pas du tout (chevaucher un éléphant, faire du rafting….). Nous réservons finalement une randonnée sur la journée dans le parc national de Pha Daeng. En début de soirée s’installe le Sunday Night Market, il s’agit d’un immense marché (pour ceux qui connaissent un peu comme la foire de la Saint-Martin à Voiron...mais en 10 fois plus grand) et il a lieu tous les dimanches. On y voit plein de stands de vêtements, d’objets artisanaux et touristiques et de bouffe. Pendant notre séjour se déroule le festival Loy Krathong (équivalent de notre fête des lumières). Il y a donc tout un tas de lampions en ville. Dans l’enceinte d’un temple il y a une cérémonie opérée par des moines où des bougies sont allumées en dessous d’un arbre décoré de lanternes.


Petite journée le lendemain, nous partons tard en ville dans le but de fabriquer nos krathongs, des fabrications en feuilles de palmier et avec des fleurs que les thaïlandais déposent sur le fleuve le soir. Ils proposent d’aider à les fabriquer dans un temple alors nous nous attelons à la tâche, enfin surtout Claire parce que Michel n’est pas suffisamment patient.

Nous trouvons également une vendeuse de smoothies, absolument délicieux. La vendeuse est très sympathique et accueillante, bref, une adresse où l’on sait que l’on reviendra ! Un détour par le coiffeur s’impose en fin d’après-midi, il coiffe Michel de manière très attentionnée, ça prendre même plus de temps que pour Claire !

Les krathong sont déposés sur la rivière Ping un peu à l’extérieur du centre ville. Nous nous y dirigeons tranquillement au milieu d’une foule phénoménale. L’accès aux rives est compliqué mais tant bien que mal, nous nous frayons un passage pour déposer notre joli krathong. Pour les thaïlandais, cette pratique leur permet de se libérer des rancunes, colères et pêchés de l’année écoulée et de repartir à zéro. Nous allumons donc notre bougie et l’encens puis libérons notre krathong parmi tous les autres qui flottent déjà sur le fleuve.

En même temps se déroule le festival de Yee peng où cette fois-ci, des lanternes sont lâchées dans le ciel en même temps qu’un vœu est souhaité. Ce spectacle est magnifique, des centaines de petites lumières flottent plus ou moins haut dans le ciel avec la pleine lune en toile de fond. Les lanternes sont lâchées des ponts au-dessus de la rivière Ping. On observe pendant quelques temps les gens libérer leurs lanternes, plus ou moins avec succès, certaines partant de travers ou se coinçant dans un arbre.


Pour notre troisième jour, le festival n’étant pas terminé, nous ne souhaitons pas nous éloigner de la ville et tentons donc d’aller visiter le temple wat doi suthep en haut de la colline. Pour cela, on attend qu'un taxi rouge se remplisse afin d’avoir un prix correct. Ça monte pas mal, il y a pas loin de 45 minutes de route. Il y a encore des marches à monter pour atteindre le temple. Celui-ci nous emballe beaucoup moins… Beaucoup de monde, peu de chose à voir de différent que ceux de la ville.

La vue sur la ville devait y être très belle surtout en sortant de la saison des pluies, et bien on se retrouve de nouveau avec un voile gris/noir comme à Los Angeles et partout en Indonésie. Nous vous laissons juger par vous même.

Après être redescendu, nous retournons bien sur boire un petit jus de fruit à notre stand préféré ! Puis nous nous dirigeons vers Tha Phae Gate d’où l’on peut apercevoir le défilé du festival. S’en suit alors pendant plusieurs heures un cortège de délégation étrangère, de compagnies (type air Asia…) et universités. Chacun arbore ses plus beaux uniformes. Il y a encore une fois un monde de fou au point qu'il y fasse notablement plus chaud qu’ailleurs en ville.



En Thaïlande, il faut un permis moto pour conduire un scooter, sinon on risque une amende. Mais surtout, on n’est pas assuré si l’on a un accident sans ce permis. Nous ne voulons pas prendre de risque donc nous louons une voiture pour la journée afin de se rendre au parc national de Doi Inthanon, plus au sud. La conduite est bien plus tranquille qu'en Indonésie, où nous aurions jamais osé prendre une voiture. Après 1h30 de route, nous arrivons à l’un des sommets du parc où trône un temple. Il est constitué de 2 pagodes avec un joli jardin à la française.


Après avoir déjeuné, nous entamons la redescente en nous arrêtant à différentes cascades. On est carrément gâté pour le coup, leur débit est impressionnant. La première est bien paumée, pas évident pour la trouver : Huay saï luang Waterfall. On y est seuls.

Nous poursuivons avec une cascade gigantesque Siriphum waterfall mais qui malheureusement n’est pas vraiment accessible. On ne l’aura qu’avec le zoom de l’appareil photo. Il y a également comme un jardin d’énormes fougères où l’on tente de voir des caméléons qui apparemment peuvent s’y cacher.


S’enchaînent Sirithan Waterfall, wachirathan waterfall puis un peu à l’extérieur du parc mae Klang waterfall et la dernière notre favorite où nous étions seuls mae ya waterfall.




C’est déjà la fin d’après midi, nous rendons la voiture à l’aéroport et allons prendre notre dîner au food court du night Bazaar.

Vient enfin le jour de notre trek. Le chauffeur passe nous prendre à 8h à notre hôtel et après 1h30 de route, nous arrivons dans un tout petit village, paumé dans les montagnes. Nous randonnons avec 5 autres personnes, des polonais, une belge et un italien. Nous avons un guide local qui nous ouvre la marche (avec son chien) et un autre guide qui lui nous fait la causette. C’est parti pour 5 heures de marche environ. Et ça commence fort avec une montée plus ou moins permanente. On passe près de termitières, on entend les cigales thaïlandaises avec un son aigu et continu (on est sacrément content quand ça s’arrête). Ils nous montrent aussi un arbre dont coule de la sève, particulièrement inflammable. On aura vu à quel point lorsqu'il y approche son briquet quelques secondes et que celle-ci s’enflamme puis que ça commence rapidement à se propager. Ils s’en servent dans les environs pour allumer des torches la nuit venue.

On prend le repas du midi de manière totalement eco-responsable : riz enveloppé dans des feuilles de bananier, baguettes taillées dans du bambou et une super idée du guide : des tasses fabriquées avec du bambou. Il s’en sert notamment pour y faire chauffer de l’eau sur le feu (qu'il aura démarré grâce à la sève de l’arbre vu plus tôt) pour boire du café.

On poursuit l’après-midi jusqu'à une cabane d’un villageois d’une ethnie des montagnes. Il possède un immense jardin pleins de légumes, des plantations de thés et du bétail.

On rejoint ensuite une cascade où l’on peut se rafraîchir et qu’est ce que ça fait du bien ! L’endroit est très joli, entouré de végétation. D’ailleurs, pour y descendre, c’était tellement dense qu'il y faisait sombre comme si la nuit tombait.

On est requinqué pour terminer la randonnée. Nous passons de nouveau dans le petit village. Il y a là une école accueillant une soixantaine d’élève dont la plupart viennent de villages reculés et doivent donc rester dormir à l’école. Ça aura été un très beau trek, loin des autres touristes et en utilisant que nos pieds.

Le lendemain, nous patientons en nous baladant en ville et dégustant nos derniers Pad Thai et Rôti avant de prendre un bus de nuit vers Bangkok, clôturant notre séjour de 2 semaines ici.

Infos pratique :

- Un taxi rouge pour se déplacer dans le centre de Chiang Mai coûte 30 baths/personne - Il est possible de monter en taxi rouge au temple doi suthep pour 100bath par personne aller retour. Nous l’avons pris devant le temple wat Phra Singh mais il est apparemment possible de les prendre au niveau du zoo. - Le prix des temples est souvent aux alentours de 40 baths par personne. L’entrée au parc doi Inthanon est franchement pas donné : 300 baths par personne + 50 par voiture. D'autres frais d’admission doivent être payés à l’entrée du temple. - Nous avons négocié le prix du trek à 1600 baths pour 2. - Les bus de nuit sont très corrects si vous prenez les VIP. Il y a suffisamment de place pour les jambes, les sièges se baissent pas mal et il y a un repas inclu (bon il peut tomber à n’importe quel moment, 2h du mat pour nous…).

 
 
 

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