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La route 66

  • aux4campsdumonde
  • 10 nov. 2019
  • 3 min de lecture

Nous y voilà ! La fameuse route 66 !

En fait, cette route a été déclassée et n’existe plus vraiment. Les portions restantes sont la uniquement pour le tourisme et le reste du temps, elle est confondue avec les autoroutes interstates. Les portions restantes sont bien indiquées avec la mention “Historic route 66”.

Nous la rejoignons à Williams, au sud du grand canyon, où nous faisons un petit tour. Il y a essentiellement des magasins souvenirs dans l’ambiance de cette époque. On y a pas trouvé un intérêt particulier. On continue donc notre route par l’interstate jusqu'à Seligman, d’où la route 66 se sépare à nouveau de l’autoroute. Cette petite ville était presque désertée fut un moment après le déclin de la route 66 et elle revit un petit peu grâce au tourisme de nos jours. Cela dit, il n’y a quand même pas grand chose à y faire. On y voit des expositions de carcasses de vieilles voitures et des bâtiments souvenirs avec l’architecture d’avant.

La suite de la route nous semble interminable. On est dans le désert, il n’y a pas grand chose à voir sur les côtés et devant nous des lignes droites. Au début, c’est l’aventure comme à l’époque mais au bout d’un moment, c'est lassant. On passe par des villages et on se demande comment on peut habiter ici, à plusieurs heures d’une vraie ville. En fin de journée, nous empruntons la route entre Kingsman et Oatman et celle-ci sera un bon coup de cœur pour Claire et moins lassant pour Michel. On passe en effet dans des montagnes avec tout un tas de cactus autour de nous.

Et lorsque nous arrivons tout en haut, on découvre le soleil couchant de l’autre côté, rouge, et faisant apparaître en ombre chinoise toutes les collines à l’horizon. On croise aussi notre premier âne sur la route, appelé ici des burros. Ils ont été amenés pendant la période minière pour aider au travail et ont été abandonnés la lorsque la ville d’oatman a été désertée. Depuis, ils sont redevenus sauvages mais restent aux abords de la ville car les touristes les nourrissent. On traverse donc la ville pour trouver un spot de camping un peu plus loin. On y retourne ensuite à la recherche d’un diner typique de cette époque. Sauf que Oatman est touristique en journée mais complètement mort la nuit. Tout est dans le noir, on entend des bruits d’ânes et une marionnette automatique qui nous interpelle. C’est bien flippant. N’ayant rien trouvé pour manger, on se fera des pâtes à notre campement et y passeront une nuit bien plus chaude qu'au grand canyon.

On retourne dans cette petite ville au lendemain matin, et là c'est quand même bien plus vivant. Encore une fois on peut croiser sur notre chemin des burros plantés au milieu de la route.

On apprécie vraiment la balade dans Oatman, ça nous paraît assez authentique avec ses bâtiments comme dans les westerns, l'accès au départ des anciennes mines et les sortes de petites prisons.

On a aussi vu qu'il y avait un escape game où il faut sortir de la prison du shérif, c'est hyper authentique dans cet environnement ça doit être génial à faire.

On reprend la route, très contents de cette étape, jusqu'à Needles, là on a trouvé sur internet un diner qui se dit d'époque. On y va donc pour y manger un burger frite bien gras ! On rentre dans cet établissement et effectivement on se croirait déjà un peu comme dans les films, des banquettes en cuir rouge, les petits pots de mayonnaise et ketchup sur la table en bois. C'est déjà bon signe. Imaginez notre tête quand on voit sur le menu un burger bacon blue cheese! Le choix est vite fait pour nous deux. En attendant le repas, on commande un petit truc à boire, enfin…petit c'est pas tellement le bon terme. Claire a le droit à un ice tea d'environ 1L quand Michel lui a un Pepsi un peu moins gros.

Le burger arrive enfin, et c'est un délice gustatif (sans exagérer). Le bleu est très bon, le bacon croustille légèrement sous la dent, la viande bien cuite et le pain est légèrement grillé comme il faut. Une tuerie !

Après ce bon repas, nous finissons la route jusqu'à Joshua Tree, et on aura trouvé sur la route l’original “route 66”.


Infos pratique :

- Le diner dans lequel on a mangé s'appelle “Wagon wheel restaurant” et on en a eu pour une trentaine d'euros à 2.

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